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J'ouvre les yeux avec difficulté. Il fait noir, je suis en position allongée, mon corps et ma tête sont douloureux, et l'air est saturé d'une forte odeur de pin. Aucun bruit ne se fait entendre, si ce n'est celui de ma respiration paniquée, réverbéré par la boîte en bois dans laquelle je suis enfermé. J'ai l'impression de mourir. De mon point de vue, je n'ai rien fait pour mériter cela. Du point de vue de celui qui m'y a mis, il y a pourtant une raison très simple...
De nombreux "points de vue" sont développés selon le personnage qui les évoquent.
Dès la première phrase nous savons que le personnage principal du roman est en mauvaise posture. Mais avant de savoir pourquoi Paul Sartre est enfermé dans une boîte en bois nous faisons sa connaissance ainsi que de ses proches. Ceux-ci le surnomment "presk" car son nom et prénom est "presque" comme celui du philosophe.
Julien MORIT change de registre avec ce nouveau roman. Les deux premiers avaient une connotation fantastique, là nous sommes plutôt dans le thriller soft.
Quoique je ne dirais pas que ce livre est un thriller, il manque d'actions, mais plutôt un roman policier. Un livre qui nous entraîne vers une réflexion.
Un livre à lire pour découvrir un monde souterrain, nous éclairer sur les travers de la société qui nous dirige, nous protège, nous finance, nous nourrit …. Un roman dont la lecture n'est pas pesante avec des personnages attachants, passionnés ou déroutés pour certains.
Vie quotidienne de FLaure