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Naples, quartier de Forcella. Nicolas Fiorillo vient de donner une leçon à un jeune homme qui a osé liker des photos de sa copine sur les réseaux sociaux. Pour humilier son ennemi, Nicolas n'est pas venu seul, il s'est entouré de sa bande, sa paranza : ils ont entre dix et dix-huit ans, ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité et la violence. Leurs modèles sont les super-héros et les parrains de la camorra.
Leurs valeurs, l'argent et le pouvoir. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, mais une vie ordinaire comme celle de leurs parents. Justes et injustes, bons et mauvais, peu importe. La seule distinction qui vaille est celle qui différencie les forts et les faibles. Pas question de se tromper de côté : il faut fréquenter les bons endroits, se lancer dans le trafic de drogue, occuper les places laissées vacantes par les anciens mafieux et conquérir la ville, quel qu'en soit le prix à payer.
Ca se dévore !
« Quelqu’un qui est prêt à mourir pour obtenir ce qu’il veut, c’est quelqu’un qui en a, c’est tout »
Ainsi parle le « petit » Nicolas alias Marahaja qui troque la cour de l’école pour l’école de la vie, les copies doubles pour les posts sur Facebook, les billes pour un véritable arsenal. Son but ? Devenir le meilleur.
Partez du réel ;
Faites un cocktail entre La Cité de Dieu et le Parrain ;
Réduisez drastiquement la moyenne d’âge ;
Dopez cette prose d’adrénaline, mais aussi de poésie ;
Situez le tout à Forcella, en Italie ;
Accompagnez la naissance d'un "Baby gang"
Et vous obtiendrez « Pirhanas », du grand Saviano.
On tremble, et on attend la suite.
Laura