Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pierre Monatte (1881-1960) occupe une place à part dans le mouvement ouvrier français. Ce fils d'un maréchal-ferrant de la Haute-Loire, pion, employé...
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Pierre Monatte (1881-1960) occupe une place à part dans le mouvement ouvrier français. Ce fils d'un maréchal-ferrant de la Haute-Loire, pion, employé de librairie, correcteur de presse n'a volontairement occupé aucune fonction dirigeante. Sa trace reste pourtant profonde et il constitue une référence pour ceux qui ont lutté et luttent encore pour un syndicalisme émancipateur et libre. Autour de lui se sont regroupés les syndicalistes révolutionnaires quand il crée en 1909 la revue syndicaliste, La Vie ouvrière. Puis il réunit les tenants de l'internationalisme pendant la Première
Guerre mondiale, les syndicalistes communistes en 1919. Enfin, dès 1924, il refuse le stalinisme comme le réformisme et fonde avec ses amis Alfred Rosmer, Robert Louzon, Maurice Chambelland, Ferdinand Charbi, La Révolution prolétarienne. Cette biographie éclaire tout un pan de l'histoire du mouvement ouvrier. Mais révèle aussi l'histoire d'un homme. Ce portrait nous permet, en effet, d'échapper à la vision stéréotypée que l'on a le plus souvent du militant ouvrier. Grâce à la richesse des sources réunies par Colette Chambelland, on peut retracer, à côté de l'itinéraire militant, l'itinéraire intellectuel d'un homme de grande culture.
Colette Chambelland, historienne, a été conservateur de la bibliothèque du CEDIAS-Musée social à Paris, elle a pu avoir accès aux archives personnelles de Pierre Monatte.