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Alexandre Jollien poursuit sa quête d'une sagesse qui apporte la paix intérieure. Si la joie est le but, la voie royale pour la vivre est l'abandon ou, en termes bouddhistes, la "non-fixation". Ne pas "fixer", c'est se débarrasser des représentations, et par là laisser la vie être ce qu'elle est. Cela rend la perte vivable. Cela rend ouvert à l'autre, au monde. C'est aussi un chemin pour s'accepter tel que l'on est, même handicapé.
Chacune des 20 pensées réunies dans ce livre est à la fois un remède et une méditation sur les obstacles qui nous écartent de la joie, et les chemins qui nous y conduisent. Ainsi s'esquisse "un art de vivre qui nous dépouille du trop et nous aide à trouver l'audace de danser joyeusement dans la ronde de l'existence".
Petit traité de l'abandon
Comment apprécier la vie ? Avec simplicité et humour, Alexandre Jollien nous l’apprend dans le « Petit traité de l’abandon ». Par ce titre, l’auteur nous invite à vivre simplement, c'est-à-dire s’abandonner à tout : « être nu face à la vie ». Ici, l’abandon ne signifie donc en rien la résignation mais l’attitude d’être soi-même et de ne pas chercher le paraître. Il s’agit alors de ne pas fixer « les choses, les êtres et nous-mêmes en fin de compte ». C’est cette philosophie qui nous permet d’avancer et de progresser. A travers ce livre, l’auteur nous confie l’importance de sa famille, de ses amis mais également de la pensée zen sur sa façon de percevoir les choses tous les jours. D’ailleurs, cette dernière consiste à « se contenter d’être » et non pas d’essayer d’être.
Voilà pourquoi il faut « tout donner à la vie pour tout recevoir. Plus on s’accapare la vie, moins on reçoit d’elle », voilà le très beau message que nous livre ici l’auteur.