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La Madrugá, C'est une fresque murale imaginant Lorca à Nueva York, Un toro hésitant à sortir d'un corral de gratte-ciel, Une salle des K perdus, Un escalier redoutable, obstinément fraternel, quine fracassa personne en un quart de siècle de noches flamencos, Des défilés de tableaux et d'affiches entre lesquels serpentent des aphorismes et des bouts de poèmes incorporés dans la chair usée des plâtres, Un défi architectural à la rectitude...
La Madrugá, C'est aussi un Temps, Un temps coincé entre la nuit qui s'attarde Et le jour qui peine à se lever, Un temps d'avant l'aurore, Un temps dans lequel les rêves et les cauchemars se tiennent en équilibre, comme des funambules ivres, La Madrugá, c'est là que je peins depuis quarante ans...