Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A cheval sur trois départements - le Cantal, la Haute-Loire et la Lozère - le massif de la Margeride, qui tait partie de la chaine hercynienne du Massif...
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A cheval sur trois départements - le Cantal, la Haute-Loire et la Lozère - le massif de la Margeride, qui tait partie de la chaine hercynienne du Massif central née à l'ère primaire, érodée puis soulevée à l'ère tertiaire, constitue un territoire original au sein de la région, dans la mesure où il a été relativement peu touché par la violente activité volcanique qui a bouleversé l'ensemble de cette zone. Son sol essentiellement granitique, son relief de moyennes montagnes couvertes de forêts, son hydrographie abondante ont été propices à l'implantation d'une activité verrière, attestée au moins dès la fin du XVe siècle, et qui a culminé au XVIIIe siècle avant de s'éteindre définitivement en 1834. Implantée sur le territoire de l'actuelle commune de Védrines-Saint-Loup (département du Cantal ), la manufacture royale de verre de la Margeride constitue un épisode particulier de cette activité. Créée par lettres patentes du 28 novembre 1769 à l'initiative de personnages riches et influents soucieux de faire fructifier leurs capitaux, elle fut dirigée de 1769 à 1773 par Paul Bosc d'Antic, ancien directeur scientifique de la manufacture de glaces de Saint-Gobain, chimiste et savant touche-à-tout très représentatif de l'esprit du siècle des Lumières et de la Grande Encyclopédie. L'établissement comptait dans les années 1780 près de 150 ouvriers, s'activant autour de huit fourneaux et fabriquant annuellement " quatre-vingt-dix à cent mille livres de verres ordinaires ".Il ne survécut pas à la tourmente révolutionnaire, et ses bâtiments, encore débout en 1804, avaient pratiquement tous disparu en 1839. Une partie des objets produits par cette manufacture, salués en leur temps pour leur finesse et la pureté de leur composition, a pu être identifiée dans les collection publiques et privées de la région. La parution de cette publication est l'occasion, pour la première fois, de présenter au public certains d'entre eux, dans le cadre du musée Alfred Douët de Saint-Flour.