En cours de chargement...
La constatation d'une croissance très forte de la consommation
des ménages, assortie d'une substitution progressive d'une
demande de qualité, nous a amenés à nous intéresser aux
produits cosmétiques de l'Antiquité à nos jours. Car le produit
cosmétique a un rôle profond, quasi magique, voire mystique,
et remplit une double fonction: il participe à l'expression de
soi, ou de l'image idéale que l'on a le désir d'imiter d'une part,
et il est chargé de transmettre une image, sans cesse améliorée,
si possible parfaite, de sa propre personne, d'autre part.
De
plus, le luxe est "un mode de vie caractérisé par des grandes
dépenses consacrées à l'acquisition de biens superflus par goût
de l'ostentation et du plus grand bien-être". Et le produit de
luxe, "un bien ou service que l'on s'offre sans nécessité". Dès
lors, la réunion de ces deux définitions permet de dégager les
caractéristiques essentielles du produit de luxe: produit à
usage individuel caractérisé par son coût élevé et la notion de
superflu prise dans son acception de ce qui est au-delà du
nécessaire et non pas dans celle souvent employée d'inutilité.
Alors que ces deux caractéristiques ne vont pas toujours de
pair, il est donc difficile d'affirmer qu'un produit cher est
toujours un produit superflu. Et dans le domaine du luxe, la
France a un rôle de premier ordre à jouer sur la scène
mondiale. Ce livre, rigoureux et pluridisciplinaire, est écrit de
façon à être accessible aux lecteurs avertis mais non
spécialistes. Il s'adresse aux étudiants, aux enseignants, aux
responsables d'entreprises, de marques et d'organisations, aux
gestionnaires, ainsi qu'à un large public désireux de trouver
des solutions et de se tenir au courant de l'évolution des
sciences, techniques et pratiques de gestion de l'entreprise et
les implications managériales prospectives, plutôt que
curatives.