Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Rien d'humain ne battait sous son épaisse armure... a prétendu Lamartine en parlant de Napoléon. Lamartine se trompait ! L'homme de guerre invincible...
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Rien d'humain ne battait sous son épaisse armure... a prétendu Lamartine en parlant de Napoléon. Lamartine se trompait ! L'homme de guerre invincible qui déplaçait les frontières, taillait dans la chair des nations, faisait et défaisait les dynasties, l'administrateur infatigable, le législateur inspiré avait un amour qui battait sous sa redingote grise. Il y a chez Napoléon une faculté d'aimer aussi singulière que l'est chez lui la faculté de penser et d'agir, et qui en fait un mari et un amant aussi étonnant que le soldat ou l'homme d'Etat. Désirée, Pauline, Georgina, Antoinette, Adèle, Eléonore, Marie, Marie-Louise, pour ne parler que des plus marquantes... Femmes d'un soir, d'un mois, ou beaucoup plus, coups de sang ou véritables attachements, intrigantes ou - beaucoup plus rarement - désintéressées, conquêtes généralement faciles, elles jalonnent la vie amoureuse de Napoléon comme les victoires militaires jalonnent ses campagnes. Napoléon et l'amour... tin sujet moins frivole qu'il n'y paraît car on peut se demander si la misogynie affichée par le " petit caporal ", cette misogynie qui transpire dans bien des articles du Code civil, n'est pas le prix payé par toutes les femmes pour les mensonges, les infidélités et l'incorrigible coquetterie d'une seule : " l'incomparable Joséphine ".