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"C'est un trou démesuré, maintenant qu'elle n'est plus là. un
cratère. et sur ce cratère glisse notre absence". "Mourir de
mère" sont les mots, sobres, secs et nécessaires, d'un fils qui
ne peut se résigner à cette disparition. Titre aussi de cette
dernière partie, point de fuite vers lequel converge l'ensemble
des textes et qui éclaire rétrospectivement toute la
construction, aussi brillante que déconcertante.
La mort fait
imploser un monde absurde et fantastique. L'existentiel y est
grotesque, le tragique sans peur du ridicule tandis que
l'indicible de la disparition zappe la narration, que le
mouvement d'écriture en fait claudiquer le sens et heurte la
forme finalement réduite à ce seul fait: une porte qui se ferme
sur ce qui n'est déjà plus qu'un souvenir de mère au fond d'un
lit d'hôpital.