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Passionnant
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XXIe siècle
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intégration
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disparition
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lycée
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Intriguant
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New Hampshire
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Manderley
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La nouvelle
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Becca
La collection Darkiss est sans aucun doute une de mes favorites (en fait, depuis mon gros coup de coeur pour Hors limite de Katie McGarry) alors, à la sortie de Moi et becca, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de me ruer dessus.
Seulement, ai-je bien fait ? Définitivement, oui ! Bien que l'histoire soit plus sombre, plus axée sur la psychologie et assez loin de ce à quoi je m'attendais, je ne n'ai pas été déçue une seule seconde.
L'histoire de base n'est pas très originale. Notre héroïne fait sa rentrée en terminal dans un nouvel établissement, celui-là même qu'elle
rêvait d'intégrer lorsqu'elle était plus jeune. Sauf que depuis, l'eau a coulé sous les ponts. Elle n'aspire désormais qu'à une vie tranquille au soleil avec sa famille, ses amis et c'est le coeur lourd qu'elle quitte la Floride pour le pluvieux New Hampshire.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle ne doit à sa place à Manderley qu'à la disparition de Becca, la nouvelle de l'an passé rapidement devenue coqueluche de tout l'établissement. L'intégration de notre héroïne se révèlera donc bien difficile. Les élèves lui reprochent de vouloir remplacer la disparue et la considèrent comme une intruse.
C'est justement pour cela que, tout le long du récit, nous ne connaissons pas son prénom. On l'appelle "elle", "la nouvelle", "la petite nouvelle". Un choix original de la part de l'auteur mais aussi judicieux car il permet de facilement s'identifier à notre héroïne. La nouvelle, ce pourrait être vous ou moi...
Le pilier de ce roman est clairement la disparition de Becca qui plonge tout le lycée de Manderley dans un "émoi" parfois profond et qui suscite beaucoup d'interrogations. On se demande comment et pourquoi elle a disparu ? Est-elle partie ? Est-elle morte ? Va-t-elle revenir ?
C'est au fil des pages, à travers des points de vue qui s'alternent que le voile sur lève. Nous suivons parfois la nouvelle qui nous raconte son intégration de son entrée au lycée à la fin de l'année. Et parfois, nous découvrons le parcours de Becca sur le mêmes laps de temps mais un an auparavant. Cette double narration nous permet de mieux comprendre nos personnages et autant j'ai apprécié et eu de la peine pour la nouvelle, autant j'ai détesté Becca et Dana (même si leur comportement devient plus compréhensif à la fin). Mais un roman qui arrive à susciter des émotions envers ses personnages, quelles soient positives ou négatives, n'est-il pas un bon roman ? Je pense que si.
En conclusion, je dirais que Paige Harbison maitrise parfaitement son roman du début à la fin et nous tient bel et bien dans ses filets. Il m'a sincèrement été impossible de décrocher avant d'en avoir terminé et d'obtenir toutes les réponses à mes questions. Ce roman (plutôt féminin) offre du suspense, des personnages à aimer, à détester et nous fait passer un bon moment de lecture. Alors je le conseille grandement !
Moi et becca, Paige Harbison
La collection Darkiss est sans aucun doute une de mes favorites (en fait, depuis mon gros coup de coeur pour Hors limite de Katie McGarry) alors, à la sortie de Moi et becca, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de me ruer dessus.
Seulement, ai-je bien fait ? Définitivement, oui ! Bien que l'histoire soit plus sombre, plus axée sur la psychologie et assez loin de ce à quoi je m'attendais, je ne n'ai pas été déçue une seule seconde.
L'histoire de base n'est pas très originale. Notre héroïne fait sa rentrée en terminal dans un nouvel établissement, celui-là même qu'elle rêvait d'intégrer lorsqu'elle était plus jeune. Sauf que depuis, l'eau a coulé sous les ponts. Elle n'aspire désormais qu'à une vie tranquille au soleil avec sa famille, ses amis et c'est le coeur lourd qu'elle quitte la Floride pour le pluvieux New Hampshire.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle ne doit à sa place à Manderley qu'à la disparition de Becca, la nouvelle de l'an passé rapidement devenue coqueluche de tout l'établissement. L'intégration de notre héroïne se révèlera donc bien difficile. Les élèves lui reprochent de vouloir remplacer la disparue et la considèrent comme une intruse.
C'est justement pour cela que, tout le long du récit, nous ne connaissons pas son prénom. On l'appelle "elle", "la nouvelle", "la petite nouvelle". Un choix original de la part de l'auteur mais aussi judicieux car il permet de facilement s'identifier à notre héroïne. La nouvelle, ce pourrait être vous ou moi...
Le pilier de ce roman est clairement la disparition de Becca qui plonge tout le lycée de Manderley dans un "émoi" parfois profond et qui suscite beaucoup d'interrogations. On se demande comment et pourquoi elle a disparu ? Est-elle partie ? Est-elle morte ? Va-t-elle revenir ?
C'est au fil des pages, à travers des points de vue qui s'alternent que le voile sur lève. Nous suivons parfois la nouvelle qui nous raconte son intégration de son entrée au lycée à la fin de l'année. Et parfois, nous découvrons le parcours de Becca sur le mêmes laps de temps mais un an auparavant. Cette double narration nous permet de mieux comprendre nos personnages et autant j'ai apprécié et eu de la peine pour la nouvelle, autant j'ai détesté Becca et Dana (même si leur comportement devient plus compréhensif à la fin). Mais un roman qui arrive à susciter des émotions envers ses personnages, quelles soient positives ou négatives, n'est-il pas un bon roman ? Je pense que si.
En conclusion, je dirais que Paige Harbison maitrise parfaitement son roman du début à la fin et nous tient bel et bien dans ses filets. Il m'a sincèrement été impossible de décrocher avant d'en avoir terminé et d'obtenir toutes les réponses à mes questions. Ce roman (plutôt féminin) offre du suspense, des personnages à aimer, à détester et nous fait passer un bon moment de lecture. Alors je le conseille grandement !