En cours de chargement...
Comme le faisaient son grand-père et son père, Michel Boudon travaille toujours la terre avec ses boeufs. Chez lui, pas de tracteurs ou d'engins motorisés ; c'est son choix. Il dispose de la plus majestueuse des fortunes : l'offrande de la terre. Et il en est l'humble serviteur. Ici, la vie semble s'écouler plus lentement qu'ailleurs, au rythme des saisons et des cultures. Et si, le soir, le téléphone sonne, c'est sûrement pour lui demander d'apaiser une douleur maligne.
"Il faut rendre le bien pour le mal" , aime à rappeler Michel, en citant un ancien précepte de sa grand-mère...