Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au départ de cet ouvrage, une rencontre à Moscou entre un ethnologue, Maurice Godelier, et un psychanalyste, Jacques Hassoun. À l'écoute de leurs...
Lire la suite
Au départ de cet ouvrage, une rencontre à Moscou entre un ethnologue, Maurice Godelier, et un psychanalyste, Jacques Hassoun. À l'écoute de leurs exposés respectifs, ils se sont immédiatement reconnus dans leurs différences. Très vite, après un échange de lettres dans lesquelles ils exposaient les questions théoriques qui étaient les leurs, ils ont considéré qu'il était possible d'ouvrir un espace de travail, un séminaire, qui permettrait à des ethnologues, des historiens, des psychanalystes et des sociologues de confronter leurs points de vues. Les (communes) préoccupations des nombreux participants à ces rencontres qui ont duré deux ans, mais aussi leur intransigeance, les ont amenés à refuser tout syncrétisme mais, bien au contraire, à mettre en évidence les points de jonction et de disjonction entre leurs différentes pratiques théoriques. Très vite, une hypothèse de travail s'imposa aux auteurs. Au début de la civilisation semble apparaître constamment la notion de sacrifice : sacrifice du chef / sacrifice du Père / sacrifice de la sexualité. D'où la question que ce recueil introduit : en quoi le sacrifice est-il fondateur d'une culture? Pourquoi faut-il qu'il y ait du sacrifice... plutôt que rien ?