Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On ne peut pas être plus "enfant du XXe siècle" que le métro parisien, dont la première rame roule de la porte de Vincennes à la porte Maillot le...
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On ne peut pas être plus "enfant du XXe siècle" que le métro parisien, dont la première rame roule de la porte de Vincennes à la porte Maillot le 19 juillet 1900 et transporte, entre cette date et le 31 décembre de la même année, 17660286 voyageurs! De 1896 à 1932, la construction du métro parisien a été le plus vaste chantier encore jamais entrepris en France. Compte-tenu des moyens de l'époque, cette opération constitue un véritable exploit technique dont le concepteur, l'ingénieur des Ponts et Chaussées Fulgence Bienvenüe, est aujourd'hui injustement oublié. Indissociable de l'histoire contemporaine de la capitale, le "monstre gris à mille bouches" est à lui seul un monde souterrain insolite et pittoresque. Toutes celles et ceux qui se sont assis sur les banquettes en bois des voitures vertes ou en moleskine des voitures rouges - qui formaient les fameuses rames "Sprague-Thomson" du "vieux métro" - n'ont pas oublié sa poésie bringuebalante, ponctuée de hululements bizarres et de grincements pathétiques. Du premier coup de pioche en octobre 1898 à l'ultime voyage de la dernière rame du "vieux métro" le 16 avril 1983, en passant par l'apparition des rames modernes sur pneumatiques, le 24 février 1952, cet ouvrage propose une passionnante promenade souterraine, parfois ponctuée de retours au soleil, sur les parcours aériens. Toujours pleine d'intéressants détails, d'anecdotes curieuses, d'événements burlesques, parfois de drames, le métro est le reflet d'un monde révolu, qui laisse encore derrière lui un pan toujours intact de nostalgie.