Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce que les post-modernes prennent pour la fin de la modernité et la crise de la raison, est en réalité la crise d'un " credo " irrationnel qu'une rationalisation...
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Ce que les post-modernes prennent pour la fin de la modernité et la crise de la raison, est en réalité la crise d'un " credo " irrationnel qu'une rationalisation sélective a soustrait à l'examen argumenté et à la critique : la croyance quasi religieuse que " plus vaut plus ", que toute activité -y compris la maternité, la culture, le loisir- est justiciable d'une évaluation économique et peut être régulée par l'argent. Le principal objet de cet essai est de déterminer les limites -existentielles, culturelles, ontologiques- que la rationalité économique ne peut franchir sans se renverser en son contraire et miner de non-sens pervers le contexte socio-culturel qui la porte. Il faut essayer de comprendre pourquoi la raison économique a pu imposer sa loi ; provoquer le divorce du travail et de la vie, de la production et des besoins, de l'économie et de la société. Pourquoi elle est en train de radicalement désintégrer celle-ci ; pourquoi nombre d'activités ne peuvent être transformées en travail rémunéré et en emploi sans être dénaturées dans leur sens par cette transformation. Cet essai tient donc à la fois de l'histoire et de la sociologie du travail, de la philosophie morale et existentielle, de la critique sociale et économique ; finalement et accessoirement de la tentative de redéfinir la vision directrice et les tâches essentielles d'une gauche qui ne rougirait pas de renouer avec sa vocation originelle : celle de remettre la raison économique à sa place subalterne, au service d'une société poursuivant l'émancipation et le libre épanouissement des personnes.