Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce texte a été publié en 1862 et 1865, pour la première fois, sans signature. Apollinaire qui adorait ce texte, pensait que ce n'était pas la cantatrice...
Lire la suite
Ce texte a été publié en 1862 et 1865, pour la première fois, sans signature. Apollinaire qui adorait ce texte, pensait que ce n'était pas la cantatrice elle-même qui l'avait écrit mais quelqu'un de proche, en utilisant les péripéties de la vie amoureuse de Wilhelmine Schroeder-Devrient. C'est un récit circonstancié des aventures et des mariages d'une cantatrice de la fin du XIXe siècle, qui jouit d'un tempérament volcanique, aime et souffre sans interruption. Passant des hommes aux femmes, elle raconte avec un luxe de détails toutes ses expériences à deux ou trois, et une sorte de candeur qui rend son érotisme encore plus fort. On y découvre les premiers préservatifs - une petite vessie terminée par un cordon rouge - inventés par le médecin français Condom. Le langage cru de ce récit n'a d'égal que l'aisance de la langue.