Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Né à Quimper en 1876 dans une famille juive, Max Jacob a consacré sa vie à son art. Ami de Picasso, d'Apollinaire, de Jean Cocteau..., il fut l'initiateur...
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Né à Quimper en 1876 dans une famille juive, Max Jacob a consacré sa vie à son art. Ami de Picasso, d'Apollinaire, de Jean Cocteau..., il fut l'initiateur de la modernité poétique du XXe siècle. Converti au catholicisme, il reçut
le baptême en 1915 et eut Picasso pour parrain. Déchiré entre les tentations du monde et de la chair et son désir de vivre pour Dieu seul, il se retira à Saint-Benoît-sur-Loire où il sera arrêté en février 1944 : Interné au camp de Drancy, il y mourut le 5 mars : Max Jacob, l'homme et l'œuvre, fut la complexité même. En témoigne son fameux recueil de poèmes en prose Le Cornet à dés (1917). Situer était son maître-mot. Une œuvre doit être située. Une vie aussi. Où situer Max Jacob ? Juif ou catholique, poète ou peintre, noctambule parisien ou ermite de SaintBenoît-sur-Loire ? Avant que la mort ne le saisisse dans les affres de l'Histoire, Max Jacob aura été Breton errant, en quête de soi-même : et de l'Absolu...