Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sur l'abbé Ozanam, les dictionnaires biographiques sont pratiquement muets. On sait qu'il fut le frère aimé, confident et protecteur de son illustre...
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Sur l'abbé Ozanam, les dictionnaires biographiques sont pratiquement muets. On sait qu'il fut le frère aimé, confident et protecteur de son illustre cadet Frédéric, tous deux pris dans une famille de quatorze enfants. L'abbé mena une carrière ecclésiastique dont le relief s'est perdu avec le temps. On le sait chapelain d'honneur de Sa Sainteté, missionnaire apostolique, chanoine honoraire de plusieurs diocèses. Son activité littéraire se consacra surtout à l'hagiographie. Il écrivit une biographie de son frère Frédéric, le fondateur des Conférences de Saint Vincent de Paul. Le Manuel des pieuses domestiques (1857) est un traité de morale professionnelle à l'usage des jeunes filles qui servaient dans les maisons de la bonne bourgeoisie. L'auteur y manifeste son souci du sort matériel et surtout du développement spirituel des diverses catégories de servantes vivant dans des conditions pénibles pour leur corps et périlleuse pour leur âme. Ses principes et préceptes expriment une grande connaissance de ce milieu humain tout à la fois sous-estimé et rendu indispensable par le train de vie des maîtres. Sa préoccupation est de formuler des règles de conduite qui maintiennent un état d'équilibre entre les obligations propres à la profession et l'exigence de dignité humaine et d'aspirations chrétiennes à laquelle les domestiques ne sauraient renoncer.