Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les deux grandes passions de Malraux, l'histoire et l'art, sont sans doute celles de son siècle. Et pourtant, paradoxalement, cette double passion lui...
Lire la suite
Les deux grandes passions de Malraux, l'histoire et l'art, sont sans doute celles de son siècle. Et pourtant, paradoxalement, cette double passion lui aura permis de résister à la tentation à laquelle son siècle aura cédé plus d'une fois : celle de réduire l'art à l'histoire, de chercher dans l'histoire une clef pour percer l'énigme de l'art. Après les avoir longtemps négligés, on a fini par reconnaître dans les écrits sur l'art de Malraux une des multiples formes de son génie. Mais c'était encore accorder à ces écrits une importance limitée et comme régionale. Cet essai propose de montrer que la réflexion malrucienne sur l'art, loin de n'être qu'une facette des préoccupations de Malraux, est au fondement même de toute sa pensée et de son action. Il fallait une lecture philosophique des textes de Malraux (à travers Aristote, les Stoïciens, Plotin, Hegel ou Spengler) pour mettre en évidence les grandes catégories de sa pensée et reconnaître dans la réflexion de l'auteur des Voix du silence et de La Métamorphose des dieux une authentique philosophie. Cette philosophie ne constitue, de l'aveu même de Malraux, ni une histoire de l'art, ni une esthétique : elle vise à approcher l'énigme de la création, une énigme dont on ne connaîtra sans doute jamais la solution, mais dont on peut espérer, avec Malraux, qu'elle se laisse, comme telle, penser.