Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En dehors à la fois de toute structure mentale idéaliste et de la confusion qui résulte de leur perte, la poétique de Kenneth White suit, pas à pas,...
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En dehors à la fois de toute structure mentale idéaliste et de la confusion qui résulte de leur perte, la poétique de Kenneth White suit, pas à pas, phénomène après phénomène, une logique des limites, avec une sensation aiguë du réel. Difficile d'imaginer une ouverture au monde plus grande que celle qui se trouve dans ces pages. En fait, chez White, l'imagination s'efface devant l'investigation, l'expérience. Ce nouveau livre commence par une suite de poèmes situés dans une région frontalière de la France (le Sud-Ouest pyrénéen) où l'histoire (personnelle, sociale, culturelle) cède graduellement à une " post-histoire ". Il déploie, dans un deuxième temps, une série de cartes " atlantiques ", avant de recueillir, dans une troisième partie, des poèmes plus brefs, écrits en divers lieux de la terre, et qui se lisent comme le livre d'heures d'un pèlerin du vide-plénitude. L'œuvre de Kenneth White, dans son mouvement multiple, dans ses perspectives, et dans sa cohérence, s'affirme de plus en plus comme une des plus éclairantes de l'époque.
De 1983 à 1996, White a occupé la chaire de poétique du XXe siècle à l'université de Paris-Sorbonne. En 1989, il a fondé l'Institut international de géopoétique.