Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" J'avoue qu'à ma première visite [à l'Amlhambra] je fus saisi d'étonnement, lorsqu'ayant passé le seuil de cette porte, je me trouvai soudainement...
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" J'avoue qu'à ma première visite [à l'Amlhambra] je fus saisi d'étonnement, lorsqu'ayant passé le seuil de cette porte, je me trouvai soudainement transporté dans le pays des fées. " On doit à Henry Swinburne d'avoir fait renaître dans ses Lettres et dans ses dessins, la splendeur de la Grenade des Rois Maures. Ce voyageur anglais se voulut sans préjugé. Son style sec et incisif, souvent ironique, parfois polémique, rappelle Sterne et Voltaire. Doté d'un esprit très vif et d'une belle fortune, il fut reçu dans les cours d'Europe et brilla dans l'entourage de Marie-Antoinette. Il annonça le courant de " maurophilie " qui allait régner sur le mouvement romantique ; Chateaubriand s'inspira de ses descriptions pour ses Aventures du dernier Abencérage. Ce texte n'a jamais été réédité depuis 1787. " La gloire de Grenade s'est évanouie avec ses anciens habitants. Ses rues sont engorgées par la boue, ses aqueducs presque réduits en poussière, ses forêts détruites, ses territoires dépeuplés, son commerce perdu ; en un mot, excepté les gens d'église et de loi, tout est dans un état déplorable. "