Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Fistot, ancien, grand ancien, tel est le périple du " Bordache ", parcours obligé de l'élève officier de la Royale intégrant l'Ecole Navale. Les...
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Fistot, ancien, grand ancien, tel est le périple du " Bordache ", parcours obligé de l'élève officier de la Royale intégrant l'Ecole Navale. Les carnets du capitaine de vaisseau Seignette restituent sur le vif à l'intention de sa sœur - le temps de la " marine en bois " opposée à la " marine en fer " où " un appareillage à la vapeur (était jugé) frustrant et laid ". En outre " naviguer en crachotant un peu de suie et de vapeur dans les plis de la toile, semblant prendre l'air en fumant sa pipe... (apparaissait comme) le détestable laisser-aller d'une personne de mauvais genre ". Le baptême de l'eau salée n'était pas à l'époque de tout repos : " impossible d'aller à l'exercice en canot ou en corvette, sans rencontrer un vent à prendre deux ris, des paquets de mer, des embruns et revenir trempés comme des croûtons dans la soupe ". L'ivresse de naviguer tenait l'esprit du marin en quête " du bruissement du flot que l'on déchire, du souffle vibrant de la toile tendue émaillé parfois du frêle tintement de la cloche emporté par le vent ou le cri éraillé d'un oiseau de mer... ". Conditions de navigation révolues depuis un bon siècle, aujourd'hui seul demeure l'oiseau !