Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La liberté - à qui les universités doivent leur existence même - apparaît aujourd'hui à nombre d'étudiants comme une menace pesant sur leur avenir....
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La liberté - à qui les universités doivent leur existence même - apparaît aujourd'hui à nombre d'étudiants comme une menace pesant sur leur avenir. Notre université de Paris, au treizième siècle, fut pourtant le berceau de cette culture universelle de l'autonomie, de l'initiative individuelle et de la responsabilité. Victime, dès la fin du quinzième siècle, de la montée du sentiment national, l'idée de liberté des universités renaît, sous sa forme sécularisée aux dix-huitième et dix-neuvième siècles. Elle est défendue et illustrée alors par des esprits aussi essentiels à notre tradition démocratique que Mirabeau, Condorcet, Daunou, Constant, Dunoyer, Courcelle-Seneuil, Duruy, Boutmy et Laboulaye. Dernier vestige de l'Université impériale qui, en 1806, avait confisqué la liberté de l'enseignement, le monopole de l'enseignement supérieur fut aboli en 1875 sous l'impulsion du grand constitutionnaliste républicain Édouard Laboulaye. Dès 1880, Jules Ferry vida cette liberté de sa substance en rétablissant le monopole universitaire. Ayant grandi depuis dans la croyance que le monopole est laïque et la liberté cléricale, les Français sont rebelles à l'autonomie des universités que Luc Ferry tente de greffer par la loi. Aussi l'auteur est-il conduit à revenir à l'essence de la laïcité qui n'est une digue contre la théocratie que parce qu'elle s'inscrit dans une philosophie des limites de l'État. En s'adressant au philosophe, Michel Leter invite le ministre à envisager la restitution à la société civile de la liberté de fonder des
universités, ultime réforme qui l'autoriserait à faire l'économie de toutes les autres.
La liberté - à qui les universités doivent leur existence même apparaît aujourd'hui à nombre d'étudiants comme une menace pesant sur leur avenir. Notre université de Paris, au treizième siècle, fut pourtant le berceau de cette culture...
À propos de l'auteur
Biographie de Michel Leter
Membre du Collge international de philosophie, charg de la direction artistique de la Galerie Alessandro Vivas (en 1992) ; Enseignant (en 1996).