J’avais vu ce titre chez France Loisirs et j’étais impatiente de le découvrir. Vu sur NetGalley, j’ai été ravie quand ma demande a été accepté et l’ai lu de suite. C’est un très beau roman choral comme je les aime où l’auteur nous entraîne dans une autre époque, un autre pays, où l’on voit les différences entre les classes sociales et où on assiste aux conséquences de la catastrophe du naufrage du Titanic. L’histoire est plus centrée sur l’après, comment se reconstruire, comment savoir si des proches sont vivants, les traumatismes… Une histoire familiale passionnante.
Un beau coup de cœur qui fait du bien, qui permet au lecteur de s’évader grâce à une plume fine et élégante et qui permet de voir la vie dans les années 1910 avant la Première Guerre mondiale.
Donegal, Irlande, 1911.
Une lettre d’Amérique peut-elle changer votre vie ?
Ce fut le cas de Delia qui assume les tâches de sa sœur Nora à la ferme familiale. Une offre de gouvernante est proposée aux filles Sweeney et Ma choisit d’y envoyer Nora dans l’espoir qu’elle réussisse à se marier avec le père de la petite fille dont elle va s’occuper.
Heureusement, le père des sœurs va permettre à Delia de faire le voyage, lui donnant une chance d’avoir un meilleur destin qu’en Irlande.
Titanic, 11 avril 1912.
Après l’examen de santé pour les troisièmes classe, Nora et Delia prennent place à bord du Titanic. L’une s’émerveille du luxe qui les entourent, l’autre devient ami avec Dom, un ancien camarade de classe de Delia. Sans l’entrave maternelle, Delia profite enfin de sa vie, sans être jugée en permanence. La nuit où le Titanic sombre, Delia et Nora sont séparées. Prise d’un sombre pressentiment, Delia sait que sa sœur est morte. C’est seule qu’elle arrive à New York. Impuissante, elle a assisté au naufrage du Titanic et à la mort des nombreuses victimes dans l’eau gelée.
New York, avril 1912-1914.
Delia décide de prendre la place de sa sœur et fait la connaissance de Mr O’Hanlon, le père de la petite Lily. Le père de la petite fille ne la laisse pas indifférente mais ses mensonges pèsent sur sa conscience et pourrait briser le havre de paix qu’elle a trouvé au sein de cette famille.
De multiples péripéties attendent les deux sœurs dans ce Nouveau Monde où tout est possible même si les mensonges de Délia vont mettre à mal ses projets d’avenir.
L’histoire est poignante et émouvante, on assiste à l’évolution de la relation entre deux sœurs et on est touchée par le personnage de Delia qui libérée de l’emprise de sa mère prend son envol oubliant peu à peu son bégaiement pour s’ouvrir au monde et peut-être laisser le bonheur entrer dans sa vie. Nora n’est pas en reste, de princesse pourrie gâtée, elle devient gentille et voit la condition des femmes d’un autre œil grâce aux suffragettes.
L’auteur montre le quartier où les Irlandais survivaient dans la misère ayant cru au rêve américain. Une désillusion au goût amer pour beaucoup d’immigrés.
L’auteur décrit deux mondes qui se côtoient, entre opulence et misère, entre la classe ouvrière et l’aristocratie.
On regrette une fin disons assez inattendue car elle arrive d’un coup et le fait que le naufrage du Titanic soit peu abordé, juste un élément secondaire du récit et sa mention dans le titre laisse présager qu’on en parlera davantage.
Les chapitres sont courts et alternent entre Delia et Nora, l’écriture est fluide et prenante et dépeint la jeunesse irlandaise et leurs rêves de liberté et d’un autre destin.
Quand le naufrage du Titanic change le cours du destin de deux sœurs que tout oppose !
J’avais vu ce titre chez France Loisirs et j’étais impatiente de le découvrir. Vu sur NetGalley, j’ai été ravie quand ma demande a été accepté et l’ai lu de suite. C’est un très beau roman choral comme je les aime où l’auteur nous entraîne dans une autre époque, un autre pays, où l’on voit les différences entre les classes sociales et où on assiste aux conséquences de la catastrophe du naufrage du Titanic. L’histoire est plus centrée sur l’après, comment se reconstruire, comment savoir si des proches sont vivants, les traumatismes… Une histoire familiale passionnante. Un beau coup de cœur qui fait du bien, qui permet au lecteur de s’évader grâce à une plume fine et élégante et qui permet de voir la vie dans les années 1910 avant la Première Guerre mondiale.
Donegal, Irlande, 1911.
Une lettre d’Amérique peut-elle changer votre vie ?
Ce fut le cas de Delia qui assume les tâches de sa sœur Nora à la ferme familiale. Une offre de gouvernante est proposée aux filles Sweeney et Ma choisit d’y envoyer Nora dans l’espoir qu’elle réussisse à se marier avec le père de la petite fille dont elle va s’occuper.
Heureusement, le père des sœurs va permettre à Delia de faire le voyage, lui donnant une chance d’avoir un meilleur destin qu’en Irlande.
Titanic, 11 avril 1912.
Après l’examen de santé pour les troisièmes classe, Nora et Delia prennent place à bord du Titanic. L’une s’émerveille du luxe qui les entourent, l’autre devient ami avec Dom, un ancien camarade de classe de Delia. Sans l’entrave maternelle, Delia profite enfin de sa vie, sans être jugée en permanence. La nuit où le Titanic sombre, Delia et Nora sont séparées. Prise d’un sombre pressentiment, Delia sait que sa sœur est morte. C’est seule qu’elle arrive à New York. Impuissante, elle a assisté au naufrage du Titanic et à la mort des nombreuses victimes dans l’eau gelée.
New York, avril 1912-1914.
Delia décide de prendre la place de sa sœur et fait la connaissance de Mr O’Hanlon, le père de la petite Lily. Le père de la petite fille ne la laisse pas indifférente mais ses mensonges pèsent sur sa conscience et pourrait briser le havre de paix qu’elle a trouvé au sein de cette famille.
De multiples péripéties attendent les deux sœurs dans ce Nouveau Monde où tout est possible même si les mensonges de Délia vont mettre à mal ses projets d’avenir.
L’histoire est poignante et émouvante, on assiste à l’évolution de la relation entre deux sœurs et on est touchée par le personnage de Delia qui libérée de l’emprise de sa mère prend son envol oubliant peu à peu son bégaiement pour s’ouvrir au monde et peut-être laisser le bonheur entrer dans sa vie. Nora n’est pas en reste, de princesse pourrie gâtée, elle devient gentille et voit la condition des femmes d’un autre œil grâce aux suffragettes.
L’auteur montre le quartier où les Irlandais survivaient dans la misère ayant cru au rêve américain. Une désillusion au goût amer pour beaucoup d’immigrés.
L’auteur décrit deux mondes qui se côtoient, entre opulence et misère, entre la classe ouvrière et l’aristocratie.
On regrette une fin disons assez inattendue car elle arrive d’un coup et le fait que le naufrage du Titanic soit peu abordé, juste un élément secondaire du récit et sa mention dans le titre laisse présager qu’on en parlera davantage.
Les chapitres sont courts et alternent entre Delia et Nora, l’écriture est fluide et prenante et dépeint la jeunesse irlandaise et leurs rêves de liberté et d’un autre destin.