Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pour les créateurs, peintres, architectes, sculpteurs, caricaturistes ou dessinateurs, la représentation d'un concept est toujours délicate. Elle doit...
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Pour les créateurs, peintres, architectes, sculpteurs, caricaturistes ou dessinateurs, la représentation d'un concept est toujours délicate. Elle doit synthétiser et reconduire la complexité de diverses croyances enchevêtrées pour en donner à voir une image, dont l'iconographie repose sur des codes de reconnaissance ancrés dans la culture du récepteur. Quand il s'agit de la représentation de la Justice comme c'est ici le cas, pour le philosophe, l'historien de l'art ou même le spécialiste du droit, l'interprétation de ces mises en forme est tout aussi téméraire. C'est le défi qu'ont tenté de relever les quatre chercheurs Pierre Robert Josiane Boulad-Ayoub, François Chalifour et Nycole Paquin dans une optique largement sémiotique attentive aux contextes de production et de réception de divers cas de représentation de la Justice en sculpture, architecture et caricature. De leurs analyses ressortent des manières de jauger la portée critique des œuvres qui ont pour mission première et avouée de renforcer l'idée de l'Etat de droit et du respect des lois da une société démocratique. Or, ces images " font " toujours plus qu'elles ne semblent dire de prime abord. C'est ce surplus d'énonciation qui est ici mis en lumière.