Les Houillères entre l'Etat, le marché et la société - Les territoires de la résilience (XVIIIe-XXIe siècles)

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Résumé

Les dernières mines françaises de charbon ferment en 1990 dans le Nord-Pas-de-Calais, en 2004 en Lorraine. C'est la fin de la " civilisation du charbon " , aux rudes effets économiques et sociaux. Au même moment, émerge pourtant une réflexion innovante qui ambitionne d'inventer le futur des anciens bassins charbonniers. Alors que, pendant plus de 200 ans, le charbon a été la principale source d'énergie et le puissant moteur de la croissance économique à travers le monde, la désindustrialisation progressive des bassins houillers constitue un choc pour les populations comme pour les territoires, souvent traumatisés.
Alors même que l'Etat (central et/ou local), le " marché " et les différents acteurs de la société peinent à retrouver un équilibre leur permettant de jouer pleinement leur rôle. Des initiatives, à toutes les échelles, surgissent et renouvellent le rapport des hommes à leur territoire. Reprenant à leur compte le concept de " résilience " popularisé par Boris Cyrulnik, une trentaine de chercheurs en sciences sociales (historiens, géographes, économistes, aménageurs, sociologues, anthropologues, archivistes...) relèvent le défi et font de ces territoires de la mine un terrain d'analyses et d'expériences.
Selon les cas, ils examinent les pratiques à l'oeuvre dans le passé, dressent le bilan des actions publiques et privées menées avant comme après la fermeture des puits, comparent les situations d'un pays, d'un continent à l'autre, proposant autant de pistes pour l'avenir.

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/10/2015
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-7574-1120-9
  • EAN
    9782757411209
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    385 pages
  • Poids
    0.868 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 2,1 cm

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L'éditeur en parle

Les dernières mines françaises de charbon ferment en 1990 dans le Nord-Pas-de-Calais, en 2004 en Lorraine. C'est la fin de la "?civilisation du charbon ?", aux rudes effets économiques et sociaux. Au même moment, émerge pourtant une réflexion innovante qui ambitionne d'inventer le futur des anciens bassins charbonniers. Alors que, pendant plus...

À propos des auteurs

Olivier Kourchid, directeur de recherches CNRS, sciences de l'homme et de la société, doctorat de sociologie, HEC, travaux publiés dans le domaine de la production industriel, du travail et des rapports sociaux dans la période contemporaine, en particulier sur les mines. ---- Stéphane Lembré est maître de conférences en histoire contemporaine à l'Ecole supérieure du professorat et de l'éducation Lille Nord de France, membre du Centre de recherches et d'études histoire et sociétés de l'Université d'Artois.
Ses travaux portent sur l'histoire économique et sociale et sur l'histoire de l'éducation aux XIXe et XXe siècles. ---- Chargée d'études documentaires aux Archives nationales du monde du travail à Roubaix, elle est responsable des programmes de numérisation et des archives d'entreprises et du mouvement sportif. Archiviste, elle a auparavant exercé dans d'autres administrations publiques. Elle est diplômée en histoire des techniques (CNAM-Paris) et en histoire de la médecine et de la santé (Paris IV-Sorbonne).
---- Judith Rainhorn est historienne, ancienne élève de l'Ecole normale supérieure (Fontenay-St-Cloud), agrégée et docteur en Histoire. Ses recherches récentes portent sur l'histoire de la santé au travail et des maladies professionnelles depuis le XIXe siècle. Elle est membre du groupe Esopp (EHESS-Sciences Po). Elle enseigne à l'Université de Valenciennes, membre de l'Institut universitaire de France et du Centre de recherche Calhiste (Valenciennes).
---- Est maître de conférences à l'Université d'Artois (Arras). Agrégé d'histoire, ancien post-doctorant à l'Institut Universitaire Européen de Florence (2009-2010), il est spécialiste de l'histoire économique de la construction européenne. Il a publié son doctorat (Le choix de la CEE par la France. Les débats économiques de Pierre Mendès-France à Charles de Gaulle (1955-1969), Paris, CHEFF, 2010), une étude générale sur la politique de la concurrence communautaire (A Contested Rise : The European Competition Policy, 1950-1991, Florence, EUI-RSCAS, 2010) et, en collaboration avec Jean-Michel Guieu, Christophe Le Dréau et Jenny Raflik, Penser et construire l'Europe, 1919-1992, Paris, Belin, 2007.
---- Sylvie Aprile est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Lille. spécialiste d'histoire contemporaine, Université de Lille, laboratoire Irhis (UMR 8529). Professeur à l'Université de Lille, ses recherches portent sur l'histoire politique et sociale de l'Europe au XIXesiècle et sur les circulations migratoires contemporaines. Elle a consacré de nombreux articles et ouvrages aux révolutions de1830 et1848 en France et en Europe et aux exilés politiques du XIXesiècle.
---- Matthieu de Oliveiraest maître de conférences àl'université Lille Nord de France(Lille 3-IRHiS). Ses travaux portentsur la place et la circulation del'argent dans la Francepost-révolutionnaire. ---- Béatrice Touchelay, professeure d'histoire contemporaine à l'Université de Lille 3, Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS) UMR 8529. Spécialiste de l'histoire du chiffre public (statistiques) et de celle du chiffre privé (comptabilité des entreprises), elle s'intéresse plus largement aux relations entre les Etats et les acteurs économiques, politiques et sociaux.

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