Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles constitue le cadre géographique et chronologique de cette enquête de démographie et de psychologie historiques....
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L'Anjou aux XVIIe et XVIIIe siècles constitue le cadre géographique et chronologique de cette enquête de démographie et de psychologie historiques. La douceur " angevine " chantée par Du Bellay cache mal à l'historien la dureté fondamentale de ce temps, du fait de l'omniprésence de la mort. Celle-ci est le sujet même de ce livre. Grâce à l'exploitation des registres paroissiaux et à l'utilisation de tous les types de sources se rapportant de près ou de loin au sujet, l'auteur a voulu vérifier une hypothèse - la baisse de la mortalité est-elle sensible en Anjou dès le XVIIIe siècle ? - et chercher s'il existait des facteurs susceptibles de provoquer ce phénomène (alimentation, hygiène, art de guérir). En même temps, il a cru pouvoir faire écho à un vœu formulé jadis par Lucien Febvre et essayer d'appréhender le comportement des Angevins devant la mort.