Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La vieillesse des génies est le plus souvent l'âge des suprêmes audaces. Ce recueil rassemble le meilleur de l'œuvre de Charles Dickens (1812-1870)...
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La vieillesse des génies est le plus souvent l'âge des suprêmes audaces. Ce recueil rassemble le meilleur de l'œuvre de Charles Dickens (1812-1870) dabs les dernières années de sa carrière. On y trouvera d'abord le roman qui est sans doute le chef-d'œuvre de Dickens, Les Grandes Espérances (1860) : c'est à nouveau un " roman d'apprentissage " comme David Copperfield, mais qu'un esprit visionnaire transfigure en Illusions perdues de l'enfance et de l'adolescence, aux limites du fantastique, tempéré seulement par le " comique dickensien ". A la maturité spirituelle du poète, correspond la maturité technique du romancier qui se joue avec une admirable virtuosité de la formule de la " confession ".
Peu d'œuvres, mais toutes remarquables, jalonnent les dix années que Dickens a encore jà vivre après la publication des Grandes Espérances. A l'exception d'un long roman, Notre ami commun, elles sont toutes rassemblées ici. Et d'abord son dernier roman : Le Mystère d'Edwin Drood, roman psychologique et policier tout à la fois, coloré aux fumées de l'opium et de la sensualité, rendu doublement mystérieux par son inachèvement même dû à la mort subite de l'auteur.
Enfin trois " récits pour Noël (de 1865, 1866 et 1867) et une dernière nouvelle datant de 1868.
Quatre récits dans lesquels le nouveau Dickens, de plus en plus attiré par les zones d'ombres du monde et des âmes, ajoute une tonalité insolite au conteur plein de verve et d'humour. Celui-ci l'emporte encore dans la voie sans issue et dans Les Ordonnances du Docteur Marigold. Autrement plus inattendus sont l'Embranchement de Mugby, et Georges Silverman s'explique, étrange plongée dans une âme fangeuse, sans équivalent dans le reste de l'œuvre dickensienne.