Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au moment où la France vient de fermer sa dernière mine de charbon, il n'est que juste et nécessaire de rendre à Bernard Lavilliers ce qui lui appartient...
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Au moment où la France vient de fermer sa dernière mine de charbon, il n'est que juste et nécessaire de rendre à Bernard Lavilliers ce qui lui appartient : il est irréductiblement et depuis maintenant 35 ans - de ce qu'il est convenu d'appeler une carrière - un des seuls auteurs-interprètes, en France, à témoigner du monde ouvrier. De Fensch Vallée aux Mains d'Or, il garde vivante en lui la fidélité à son origine prolétaire stéphanoise. Même si son voyage d'Homme et d'Artiste l'a amené sur tous les continents, de l'Amérique du Sud à l'Asie, via New-York - son énergétique urbain de prédilection - le poète n'a jamais rien cédé à quelque Big Brother que ce soit, fût-ce sous défroque d'Artiste populaire. Il aime et célèbre autant la Femme que ses amis, convenables ou non, qu'il chante la marge et ses paumés ; hanté par les mêmes mânes que Léo Ferré il marie sans cesse révolte et poésie, ne se complaît dans aucun conformisme, ne se réfère à aucun code à aucune norme, n'est d'aucune tribu si ce n'est celle du monde, et à la modernité du marketing opportuniste des attrape-consommateurs, il oppose l'inlassable permanence de ses mots indignés et généreux. Le monde des gens et les mots du poète, Prévert qui aurait rencontré blues, rock et reggae. Sa trace est indélébile et sa place est unique aujourd'hui dans la chanson en France. Les mots sont nus que n'altère aucune image, aucune scorie médiatique, et " le sang du poète " se livre. Les mots sont nus et pour la première fois, les voici réunis tous ensemble, l'œuvre s'impose. Ce premier volume réunit pour la première fois l'intégrale des textes écrits de 1968 à 1983. Ceux de 1983 à 2004 figurent dans le second volume : La malédiction du voyageur.