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Ce récit autobiographique d'Alfred Andersch avait retenu l'attention des lecteurs et de la critique, lors de sa parution, en 1952, par ses allures de manifeste contre la politique qu'Adenauer menait alors en Allemagne. Mais il arrive que le temps, avec les événements qu'il charrie, révèle soudain la nécessité profonde d'oeuvres trop vite délaissées. Tel est le cas des Cerises de la liberté. L'histoire de cet homme qui passe par le communisme dans les années trente, est envoyé parmi les premiers à Dachau, en réchappe et se retrouve incorporé dans l'armée alle-mande qu'il déserte en 1944 sur le front italien, c'est en effet l'histoire de notre temps.
Et elle nous est rapportée avec d'autant plus d'efficacité qu'Alfred Andersch la compose à la manière d'une mosaïque où les contrastes révèlent des interrogations sous-jacentes dont le sens apparaît aujourd'hui dans toute son ampleur. Il y avait urgence à la relire.
Récit
La 4è de couverture :
"Ce récit autobiographique retrace une vie allemande peu ordinaire. Communiste dans les années trente, Andersch fait parti des premiers prisonniers de Dachau, en réchappe et se retrouve incorporé dans l’armée allemande qu’il déserte en 1944 sur le front italien."