Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il est un âge où l'homme sent le besoin d'exprimer ses pensées, ses sentiments ; c'est l'objet de ce modeste journal, miroir fidèle de mon esprit....
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" Il est un âge où l'homme sent le besoin d'exprimer ses pensées, ses sentiments ; c'est l'objet de ce modeste journal, miroir fidèle de mon esprit. "
Quand Théodore Monod écrit ces lignes, le 29 avril 1918, il a seize ans. Les carnets qui débutent ainsi seront tenus de façon ininterrompue jusqu'en 1935, au fil de plusieurs missions scientifiques dans le désert du Sahara ou en Afrique noire.
Ces centaines de notes quotidiennes, souvent accompagnées de dessins de Théodore Monod constituent une œuvre profonde et émouvante, où s'exprime l'humanisme, le pacifisme et la rigueur presque ascétique de son auteur.
Depuis ses premières armes scientifiques en croisière océanographique jusqu'à sa première grande campagne d'exploration dans le désert, de mars 1934 à mai 1935, en passant par son service militaire dans les rangs des compagnies sahariennes, on y suit l'évolution et le façonnage de sa pensée, avec ses indignations, ses doutes ou ses espoirs.
La deuxième partie de l'ouvrage rassemble des lettres personnelles, des discours, des interviews ou des extraits de livres, qui, de 1940 à nos jours, constituent les grands repères de la pensée et de l'action de Théodore Monod.
" On doit être reconnaissant à mon fils Cyrille d'avoir su imaginer puis réaliser le considérable travail dont le présent ouvrage apporte les résultats. " Th. M.