Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Je ne voudrais pas retomber dans l'erreur habituelle qui consiste à détacher Léonard de son temps : car il fut pleinement homme de son temps, plus...
Lire la suite
Je ne voudrais pas retomber dans l'erreur habituelle qui consiste à détacher Léonard de son temps : car il fut pleinement homme de son temps, plus que d'autres, dans la mesure où il porta à son apogée la réflexion autour de l'art qui caractérise son siècle. Mais s'il paraît de prime abord reprendre le précepte de l'art comme imitation (mimêsis), tel que le lui avait légué une tradition pluriséculaire revivifiée par les recherches du XVe siècle, on reconnaîtra bien vite que l'accepter et dire, par exemple, que " la peinture offre aux sens, avec plus de vérité et de certitude, les œuvres de nature " ne signifie pas pour lui l'épuiser. Cela signifie, au contraire, mieux mettre l'accent sur cette " vérité et certitude " et vouloir perfectionner les expérimentations du Quattrocento sur la perspective pour en mettre eu moins trois à l'étude - la diminution des corps avec la distance, les couleurs et la perspective aérienne - afin de réaliser le beau rêve d'une pleine domination figurative du réel. (Extrait de l'introduction e Mario Pomilio).