En cours de chargement...
Le transport public à N'Djamena est dominé par une présence d'innombrables entreprises privées de minibus. Ils n'offrent cependant pas un service de qualité. Il n'existe aucun aménagement approprié pour les arrêts sur la voirie. Les horaires ne sont pas réguliers. De même qu'il n'y a pas un tarif standard. Le prix se négocie. La plupart des chauffeurs sont peu qualifiés. Ils n'ont pas ou peu été formés par une auto-école.
Les quartiers périphériques sont difficilement desservis, et ce notamment à cause de la mauvaise qualité des infrastructures routières. Cette situation montre en effet que le transport public à N'Djamena n'est pas fiable. Les taxis motos font leur apparition vers la fin des années 1990 comme une alternative aux problèmes de mobilité. Malgré cette alternative, les problèmes liés à la sécurité, au confort, au tarif et à l'accessibilité vont toujours grandissant.
Dans ce contexte, nous nous posons la question suivante : comment peut-on faire avec les différents acteurs impliqués dans ce secteur afin d'améliorer la qualité du service ? Plusieurs acteurs sont actuellement impliqués dans l'organisation du transport public à N'Djamena. Ils ont des liens directs et indirects les uns envers les autres. Ils ont construit un réseau plus ou moins solide leur permettant de négocier et d'échanger les uns avec les autres et de prendre des décisions importantes afin de résoudre certains problèmes qui se posent à leur organisation.
A travers les interviews et les enquêtes menées auprès des acteurs sur le terrain, cette thèse se propose d'analyser le fonctionnement du système de transport public à N'Djamena avec comme point focal le réseau des acteurs et les conflits qui en découlent.