Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On lit l'ouvrage de Jean Ottaviani comme un conte qui exhale au fil des pages le parfum de la Provence et de l'Amitié.
La Provence d'une époque traversée...
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On lit l'ouvrage de Jean Ottaviani comme un conte qui exhale au fil des pages le parfum de la Provence et de l'Amitié.
La Provence d'une époque traversée par la guerre, avec ses personnages typiques du Toulon des années 50...
La Provence qui va de la mer aux Basses-Alpes avec ses senteurs de thym et de romarin.
En lisant on croit entendre " l'accent qui se promène et qui n'en finit pas " cher au Bécaud de la Serinette.
Et puis, il y a partout l'Amitié, cette fraternité simple des gens modestes qui ignorent dédaigneusement les fastes de la Fortune pour rester attachés aux valeurs et aux joies du peuple. Car l'auteur décrit ce " peuple des faubourgs toulonnais, aux origines méditerranéennes, vivant dehors, célébrant les naissances comme les morts dans une atmosphère sereine ".
On sent que le bonheur était là, fait des riens de tous les jours.
Pour l'auteur, la nostalgie que l'on trouve habituellement dans ce genre d'écrit s'efface devant la plénitude du conteur qui souhaite transmettre une mémoire, sans prétention, sans donner de leçon, tout simplement en disant aux enfants : voici comment nous vivions...
Robert Mesini