Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans l'euphorie des années Mitterrand, qui avait supprimé la peine de mort, dépénalisé l'homosexualité et mis la musique à l'honneur, soufflait...
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Dans l'euphorie des années Mitterrand, qui avait supprimé la peine de mort, dépénalisé l'homosexualité et mis la musique à l'honneur, soufflait un vent de liberté et de tolérance. A l'heure des premières radios libres, les groupes de beurs apparaissaient, tandis que les chanteurs français donnaient des concerts humanitaires pour tenter de combattre la discrimination ou l'injustice. De Daniel Balavoine à Renaud, en passant par Les Rita Mitsouko et Jeanne Mas, chacun y allait de sa "chanson-rock" classée au Top 50 qui mêlait une certaine qualité d'écriture à des mélodies vitaminées, pulsées par des caisses claires synthétiques. Le clip aussi apparaissait qui permettait aux artistes, arborant souvent des tenues flashy et un look androgyne, mélange des genres et des cultures, de tout oser, de tout montrer... Caroline Loeb se souvient de cette époque bénie: " A l'image des photos de Pierre [Terrasson] on était tous pleins d'enthousiasme et d'énergie. On était créatifs, gonflés, différents. Enfants de Gainsbourg, on explorait le langage avec jubilation et on explosait les codes avec enthousiasme ". Parmi les 66 chanteurs ou groupes sélectionnés pour cet ouvrage, en fonction de la qualité des clichés - nous ne prétendons pas être exhaustifs -, certains furent des comètes, d'autres se sont imposés comme des stars immortelles. Tous, en tout cas, sont des figures emblématiques de ces années 80 où leur carrière débuta.
Pierre Terrasson, un artiste plus qu'un photographe, eut l'occasion de focaliser son regard affûté sur nombre d'entre eux. Alain Wodrascka les a aussi photographiés, mais avec le langage des mots...