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"Marchand de vent" , adepte de l'amour fou, voyeur des "amants chimériques" , solitaire et comblé, un poète ivre de jazz déambule sa nostalgie à l'échelle internationale. Coltrane, Miles, Parker, Monk, Chet Baker sont de la fête intime comme ils l'étaient dans les premiers poèmes de Jacques Réda ou dans les pages récentes de Gilles Durieux. Le jazz et l'amour. L'humour et la vitesse. De grands vers montent à nos yeux en feux d'artifices.
Toute réalité inaccessible est comblée par le béton lyrique de l'imaginaire. Somnambule et blessé, nourri de l'alcool de ses peines, le chant de Danval éclate avec force. Dans la nouvelle poésie, prédit le préfacier de Parmi moi seul, le poète Robert Goffin, "Marc Danval est un des signes de la renaissance qui se manifeste".