Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le roman connaît un essor extraordinaire en France au XVIIIe siècle. Le lectorat s'élargit : il est de plus en plus attiré par les fictions; d'autre...
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Le roman connaît un essor extraordinaire en France au XVIIIe siècle. Le lectorat s'élargit : il est de plus en plus attiré par les fictions; d'autre part, les influences étrangères pénètrent largement en France. Au total, de 1700 à 1800 les grandes œuvres romanesques abondent en langue française. On peut à travers elles analyser une certaine évolution et l'affinement des techniques : roman-mémoires, roman par lettres, roman à la troisième personne, et même éclatement des genres, ainsi chez Diderot. Chez les romanciers du XVIIIe siècle, une technique éblouissante et diverse est le plus souvent mise au service d'une double postulation : peindre la réalité, exprimer des idées, sans pour autant renoncer au caractère ludique de toute littérature.
Béatrice DIDIER est professeur à l'Ecole Normale Supérieure (Ulm-Sèvres) et auteur de nombreuses études critiques sur la littérature des XVIIIe et XIXe siècles.