Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si l'on en croît Homère, on s'amusait bien sur l'Olympe, où résonnait souvent le rire inextinguible des dieux grecs.
Les humains étaient-ils moins...
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Si l'on en croît Homère, on s'amusait bien sur l'Olympe, où résonnait souvent le rire inextinguible des dieux grecs.
Les humains étaient-ils moins gais ? Ils avaient sans doute moins sujet de rire ; leur condition mortelle, leurs guerres, leurs soucis politiques leur inspiraient des pensées et des écrits plus graves. Mais cela ne les empêchait pas d'apprécier les fêtes, les comédies, les joyeuses réunions entre amis lors des banquets, les réparties spirituelles, comme en témoigne l'ensemble de la littérature grecque : il est rare de ne pas voir l'humour se glisser même dans les plus graves discours, que ce soient ceux d'un Socrate ou d'un héros tragique, d'un historien ou d'un romancier.
Le rire des Grecs, sans doute, n'est pas toujours aussi " homérique " que celui de leurs dieux, sauf dans les comédies d'Aristophane où il s'exprime sans retenue ; souvent, il ressemble plutôt au fin sourire des statues ioniennes, à la fois ironique et indulgent. Les textes réunis ici, allant depuis Homère jusqu'à Lucien, tentent de donner un aperçu de cet esprit vif, caustique et en même temps chaleureux et convivial, bref, de ce " sel attique " qui caractérisait le rire grec et qui n'a rien perdu de son efficacité.
Sommaire
Le rire pour les Grecs : un mode de vie, de pensée et d'écriture