Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
17 Juin 1816. La frégate royale La Méduse quitte Rochefort à destination du Sénégal. Le commandant commet une erreur et le navire s'échoue sur le...
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17 Juin 1816. La frégate royale La Méduse quitte Rochefort à destination du Sénégal. Le commandant commet une erreur et le navire s'échoue sur le banc d'Arguin de construire en hâte un Les naufragés décident immense radeau qui pourra "accueillir" près de 150 hommes et que l'on nommera "La machine". Ses dimensions sont hors du commun : 20 mètres sur 7 mètres. Mais sous le poids des hommes, celui-ci s'enfonce d'un mètre dans l'eau, il devient alors impossible pour les chaloupes de le tracter. Le commandant décide de l'abandonner. C'est le début d'un drame atroce, de combats sanglants, de scènes de cannibalisme qui dureront 13 jours et feront date dans l'histoire des hommes. Théodore Géricault, contemporain de cette catastrophe, en réalise un célèbre tableau. 188 ans plus tard, lisant le récit de Corréard et Savigny, deux miraculés de l'odyssée, je décide de travailler sur la thématique très contemporaine de cette tragédie. J'entreprends alors de peindre une toile aux dimensions du radeau. Cette version est posée à plat : nous regardons ces hommes et ces femmes avec leurs terreurs, leurs obsessions, leurs folies mais aussi leur tendresse et leur espoir. Au-delà du drame historique, j'ai voulu peindre un radeau relationnel, un radeau des sens, des convoitises, des absences et des compassions...