Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Problème de la connaissance constitue l'une des plus remarquables fresques historiques dressées par et pour la philosophie. Avec la Philosophie des...
Lire la suite
Le Problème de la connaissance constitue l'une des plus remarquables fresques historiques dressées par et pour la philosophie. Avec la Philosophie des formes symboliques qui (précédée par Substance et fonction) lui sert de pendant et de cadre, c'est la grande œuvre de Cassirer. Entre le premier volume, dont on trouve ici la première traduction française, et le dernier, la rédaction s'est étalée sur près de quarante ans, embrassant les sciences et la philosophie depuis la Renaissance jusqu'au XXe siècle. Comme l'écrit Massimo Ferrari dans sa Préface, il s'agit d'une " analyse théorique s'appuyant sur un matériau historique pour définir les étapes fondamentales qui ont marqué l'émancipation de la pensée moderne de toute forme de substantialisme, vers la conquête progressive du niveau transcendantal pur de la raison ". Ce volume I s'efforce tout d'abord de dégager les éléments proprement modernes du renouveau du problème de la connaissance chez Nicolas de Cues et en suit les déploiements tout au long de la Renaissance, dans l'humanisme - chez Bovelles, Ficin, Pomponazzi ou encore Pico - puis dans le scepticisme - de Montaigne notamment. Passant ensuite à la genèse du concept de nature, Cassirer nous offre des développements devenus classiques non seulement sur Paracelse, Telesio, Campanella ou encore Patrizzi, mais aussi sur Bruno, Copernic, Vinci, Kepler et Galilée. Enfin, la dernière fresque de ce triptyque est entièrement consacrée à Descartes et au cartésianisme. Le dernier chapitre sur Bayle met un terme à ce mouvement et nous place à l'orée de la contemporanéité ouverte par le XVIIIe siècle, qui fait l'objet du volume II. Paru en 1906, ce volume a été remanié pour la seconde édition de 1910-1911. La présente traduction s'appuie sur la version définitive et offre en annexe les variantes (à l'exception de l'introduction, consacrée à la pensée grecque, qui paraîtra dans les volumes des Œuvres sur la pensée antique).
Sommaire
LA RENAISSANCE DU PROBLEME DE LA CONNAISSANCE
Nicolas de Cues
L'humanisme et la lutte entre les philosophies platonicienne et aristotélicienne