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" La posture, d'abord, est à retenir dans le confort d'un fauteuil pivotant sur mon image policée d'un miroir judicieusement posé de côté. Le décor se place, le regard en coin peut être à la fois complice et observateur, le sourire s'esquisse dans le vague à l'âme sans complaisance. Qu'ai-je à me dire pour m'écouter livrer les secrets que je me suis jusqu'alors tus ? Quelle étrangeté que de s'écouter dire dès ce rendez-vous avec sa représentation intime, ce qui s'insinuait ou se susurrait avant cette émancipation de la réserve ordinaire ? Pourquoi soudain ai-je trouvé le temps de déstigmatiser cet espace en l'écrit, du mot à l'attitude, pour apprendre ou transmettre quoi ? " (cf.
p. 21) Attaché à la symbolique du nombre et de la lettre, ainsi qu'aux affleurements spirituels, entre autres intérêts, Charlÿ diffuse quelques petits cailloux blancs de ce que son vécu peut permettre, en partage à l'invisible expérience de chacun, sa part intime de réflexions et d'interrogations. Celles qui tracent nos existences en chemins où convergent nos différences, nos adhérences et nos présences en gestes d'agapè.
De ce que le mot cache, il en porte mémoire au rythme de nos renouvellements et des bouleversements éthiques de l'histoire. Pour Charlÿ il s'agit ici de prendre date en éprouvant notre lucidité par éléments diffus à la façon d'un conte.
