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Pour avoir négligé de prendre en considération la correspondance échangée par de Sade et son épouse entre 1777 et 1789 (quelque cinq cents lettres), les biographes du Marquis ont occulté durant deux siècles le climat intellectuel et sensible qui lia les époux et présida à la composition des oeuvres maîtresses tant conventionnelles que sadiques du romancier. Laborde propose une analyse qui comble cette lacune et ce faisant, met en cause la réputation de cruauté, d'athéïsme et de barbarisme qui s'attache au philosophe maudit.
