Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Avec ce troisième volume, la trilogie annoncée se trouve ainsi rendue. Nous y voyons que le seul artiste indispensable à la réalisation de la troisième...
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Avec ce troisième volume, la trilogie annoncée se trouve ainsi rendue. Nous y voyons que le seul artiste indispensable à la réalisation de la troisième pierre, c'est l'artisan. Qu'il soit grand architecte ou tout petit, c'est par soi-même qu'il doit œuvrer. En effet, c'est lorsque l'individu aura pris conscience qu'il peut tout faire par lui-même, qu'il pourra seulement envisager travailler à sa perfection. C'est pour cela qu'il est dit que tout commence par une prise de conscience. Elle doit être vécue comme un éveil à la vie. Ce qui revient à dire que le sujet pensant doit quitter sa condition d'homme objet qui subit, ou de représentant du genre humain, pour unir ses deux formes. Il doit réunir en une sublime fusion le sujet à l'objet, afin de se réaliser en totalité. En un mot comme en cent, il doit s'insubordonner, s'il veut accéder à la perfection et ainsi toucher du doigt cette conscience absolue et indestructible. C'est ainsi que l'Homme sera entier, état de l'être que l'on disait plérôme, pour dire comme les Grecs, ou encore qu'on illustra par la prostituée, pour reprendre l'exemple des évangiles, campée par Marie-Madeleine. Et ce travail fut appelé autodidaxie par les Grecs...