Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Forte de l'héritage humaniste et de l'essor de la pensée sociopolitique légués par le XVIe siècle, la littérature du début de la régence se veut...
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Forte de l'héritage humaniste et de l'essor de la pensée sociopolitique légués par le XVIe siècle, la littérature du début de la régence se veut avant tout morale. Se donnant comme champs d'observation les mœurs et l'action politique, elle ambitionne d'instituer l'homme et imagine des transformations sociales. La fin brutale du règne de Henri IV et la jeunesse de Louis XIII favorisent en effet le genre de l'institution morale. L'ouvrage, Le Gentilhomme, fait partie de cette période de transition. Il est l'œuvre de Nicolas Pasquier, juriste, philosophe, lettré, un de ces magistrats humanistes qui contribuent, depuis plus d'un siècle, à l'évolution de la littérature. Il s'adresse particulièrement au second ordre, la noblesse, qu'il s'engage à former et à rendre active dans une société moderne. L'ambition de cette édition est double, arracher Nicolas Pasquier à l'obscurité des méconnus de l'histoire littéraire et dégager les lignes de force qui structurent son discours moral.