Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Diderot, qui n'a cessé de s'interroger sur la nature des événements et sur les limites du langage, a fini par produire une philosophie des singularités...
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Diderot, qui n'a cessé de s'interroger sur la nature des événements et sur les limites du langage, a fini par produire une philosophie des singularités dans laquelle la question du moi occupe une place importante. Cette aventure intellectuelle et artistique constitue l'objet du présent essai. Trois questions l'organisent : Comment dire les singularités ? Qu'est-ce que le moi selon Diderot ? Quel rôle jouent les fictions et la création littéraire dans cette exploration du monde humain ? On découvre ainsi un penseur attentif à la variété des expériences et soucieux de ne pas trahir le réel. Paradoxalement, cette exigence le conduit, après d'autres, à inventer des fictions d'un type particulier, comme Jacques le fataliste, Le Neveu de Rameau ou Le Rêve de D'Alembert. C'est précisément pour définir cette catégorie d'oeuvres que Franck Salaün a forgé le concept de fiction pensante.