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Ni insolite ni mystérieuse, la franc-maçonnerie ouvre une voie salutaire qui s'oppose à la pieuvre des fanatismes religieux. Le franc-maçon répond à une aspiration au progrès dans la recherche d'une spiritualité débarrassée de dogmes et en répondant par ses actions aux défis du XXIe siècle. Société initiatique des temps modernes, l'Ordre maçonnique engage à une démarche philosophique, progressive, philanthropique et progressiste.
La franc-maçonnerie n'étant ni un parti ni une Eglise, elle ne peut émettre des directives relatives à la vie temporelle. C'est par son engagement personnel que le franc-maçon peut provoquer le progrès. Cette capacité de participer à la gestion de la Cité résulte d'une volonté éthique, donc individuelle, au-delà de la morale. Pour cela, le franc-maçon contemporain a besoin de s'ouvrir à la société civile de son pays, de rassembler ce qui est épars, de s'affirmer en faveur de la liberté de penser, de réclamer, comme le faisait Spinoza, une séparation claire et nette entre le pouvoir civil et le pouvoir religieux.
Il est temps, en Belgique, que la franc-maçonnerie s'extériorise. Non sur son organisation ou sur le vécu de ses rituels, mais sur sa spécificité et ses outils qui, en dépit de tous les totalitarismes et obscurantismes, participent activement depuis trois siècles à l'émancipation de la condition humaine.