Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je n'ai jamais rencontré Camille Cases. Juste une très belle voix féminine au téléphone. Refusant de rencontrer celui qui allait devenir son éditeur,...
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" Je n'ai jamais rencontré Camille Cases. Juste une très belle voix féminine au téléphone. Refusant de rencontrer celui qui allait devenir son éditeur, l'auteur mettait ainsi toutes les chances de son côté pour conserver le plus total anonymat.
Pour ma part, que m'importait de ne pas la connaître. Le texte à lui seul parlait. J'ai tout de suite aimé l'exubérance du ton, le défoulement de l'écrivain dans l'exploration des facettes les plus obscènes de son âme. Mais derrière cette outrance du verbe, le talent de l'écrivain se dévoile dans un univers érotique où l'humour le dispute au trouble. Il y a incontestablement une grande romancière derrière cette écriture. "
Dans ces courts textes, on devine une urgence à dire ce qui ne se dit pas, ce qui est défendu. On sent l'excitation de l'auteur devant les mots triviaux dont parfois elle se gargarise dans ses univers pervers et décalés.
Nous ne découvrirons peut-être jamais quelle femme se cache derrière ces textes, mais après tout, cela a-t-il vraiment de l'importance lorsque le texte est grand ?