Chaque année, l’entreprise familiale Vermont offre à ses ouvriers et leur famille une pause estivale dans un centre de vacances vendéen. Des vacances salvatrices au grand air jusqu’à cet été 1986 où la mécanique s’enraye.
Quelques 30 ans plus tard, David Malet, écrivain revenu s’installer sans la région, reçoit un manuscrit. Désarçonnant : il s’agit de son histoire, contée par un oeil extérieur bien aiguisé qui va décrire ce fameux été 1986 où tout va basculer.
Il ne sera pas seul dans cette aventure puisque 3 personnes ont reçu ce manuscrit… Inquiétant : le
douzième chapitre dudit récit sera différent pour chacun.
Je n’en dirai pas plus, eh eh ! Le suspens restera entier et tel le personnage principal, de ce récit jusqu’à la dernière page on dévorera.
Avec une intrigue originale et un scénario intelligent, Jérôme Loubry nous emmène dans une histoire pleines de rebondissements, de réflexions, fait revivre les fantômes du passé avec une grande adresse et beaucoup de finesse. Il fait osciller tout ce beau monde entre passé et présent, entre blessures de l’enfance et souffrances d’adultes.
Le tout est porté par une magnifique photographie de cette belle région qu’est la Vendée. On est immergé dans cette histoire au rythme des marées, on s’enfonce dans les forêts de pins et on croirait presque sentir une brise iodée au fil des pages.
Auteur prometteur je l'avais dit !
Très très contente pour Jérôme Loubry d'avoir vu arriver son second opus assez vite derrière son magistral premier roman : "Les chiens de Détroit".
Style tout à fait différent mais encore une fois un très bon livre.
Trois manuscrits envoyés, chacun y puise sa version des faits en fonction du vécue de chacun. Ils n'étaient que des enfants en vacances tentant de profiter pour se sortir d'un quotidien difficile, des vacances qu'ils n'ont pas oubliées.
Mais ou est passée cette petite fille ? Et que veut la personne qui envoie les manuscrits ?
A découvrir et auteur à suivre.