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À découvrir
De bons moments de lectures, Ella et John sont des personnages hauts en couleur. L'auteur a dü se documenter un maximum sur la Route 66, route légendaire des Etats Unis. A part que c'est un peu répétitif : ils mangent, ils dorment, ils roulent... Un long voyage quoi ! Beaucoup de moments droles et émouvants. J'aime le style d'écriture de l'auteur, c'est Ella la narratrice, belle épopée sauvage de ces amoureux diminués physiquement, l'un a Aizheimer, l'autre le cancer, 2 maladies du siècle, mais quelle lucidité...
TRÈS BELLE HISTOIRE !
Enctre ce livre et 'Franck & Robot" vu au
cinéma récemment je reste dans le thème du vieillissement, de la fin de vie... Grande question de cette société, certes l'on vit plus vieux mais encore faut il avoir les conditions convenables pour cela.
Ce livre est un hymne à la vie, un hymne à l’espoir, à la liberté, à l’envie d’aller chercher son bonheur. Il se déguste comme un bonbon qu’on laisse fondre doucement dans la bouche. Ella est malade, très malade mais elle a décidé de ne pas s’apitoyer sur son sort et veut s’offrir avec son bien-aimé mari des dernières vacances, une dernière aventure. John, lui, tient toujours droit sur ses jambes. C’est sa tête qui lui joue des tours. Il est atteint de la maladie d’Alzheimer. Qu’à cela ne tienne, ils vont traverser tout le pays, Etat après Etat, au bord de leur
vieux camping-car : le cherche bonheur. Leur but : rejoindre Los Angeles et Disneyland via la Route 66.
Leurs médecins et enfants ont crié à la folie. Et oui, leur projet est fou au vu des circonstances mais c’est une folie douce, une belle folie ! Il y aura des chutes, des petites et grandes frayeurs mais surtout des rires, des souvenirs, de l’amour et de la tendresse.
C’est Nico, un bienveillant ami sur Twitter (@NIC0GM) qui m’a donné envie de découvrir ce livre. Et je n’ai pas été déçue ! Ce voyage signifie tellement pour Ella. Il va lui permettre de vivre encore quelques beaux moments au côté de son mari en avalant le bitume plutôt que dans un mouroir. Son personnage est terriblement attachant. Quelle force de caractère, quel courage et quelle rage de vivre. Comme il doit être dur de voir son mari qu’on aime depuis plus de soixante ans vous reconnaître à peine à certains moments. Il y a aussi des moments où John semble être redevenu comme avant. Et là, elle en profite, Ella ! C’est sa plus belle des récompenses. Mais présent ou absent, John reste amoureux, attentionné, gentleman. Avoir encore les yeux amoureux à plus de 80 ans, j’ai trouvé ça terriblement touchant. Et pour s’aimer, ils s’aiment ces deux-là !
Lors de cette longue route, Ella se remémore LEUR grand voyage : la vie qu’ils ont passée ensemble. Les enfants petits, qui ont grandi, les amis, les fêtes, les vacances, les moments du quotidien.
Ella est têtue, John bon conducteur, un bon duo pour rejoindre Los Angeles !
Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre. J’ai souri, j’ai eu la gorge serrée à certains moments mais surtout il m’a rempli d’espoir, de soif de vivre et de liberté. J’apprécie les romans sur fond de road-trip. Celui-ci n’a pas fait exception. C’est même un des plus touchants que j’ai lu.
L’écriture est belle et juste. La nostalgie (sentiment qui m’accompagne bien souvent malgré mon jeune âge) est palpable. L’auteur n’est pas tombé dans le piège du misérabilisme. Ella ne se plaint pas, elle avance coûte que coûte.
Conseil d’ami : foncez lire ce roman !
Un extrait pour le plaisir :
« D’accord, l’essentiel de ce qui nous reste est en général insignifiant, je suppose. Les souvenirs que l’on conserve à la fin de sa vie échappent à toute logique, surtout quand on pense à tout ce qu’on accomplit au cours d’une journée, d’une semaine, d’un mois, d’une année, d’une existence. Toutes les tasses de café, les vaisselles, les repas, les allers retours à la salle de bain, les migraines, les siestes, les trajets pour ses rendre à l’école, à l’épicerie, les discussions sur le temps qu’il fait : toutes ces petites choses si anodines qu’elles méritent d’être immédiatement oubliées.
Ce qui n’est pas le cas, en général. Je me rappelle souvent le kimono rouge que j’ai eu à vingt-sept ans ; les bruits des pas de Charlie, notre premier chat, sur le lino de notre ancienne maison ; l’air brûlant autour d’une casserole en aluminium juste avant que les grains de pop-corn se mettent à éclater. Je pense à ces détails aussi souvent qu’à mon mariage, mon premier accouchement ou la fin de la Seconde Guerre mondiale. »
Il y a des livres qui nous semblent difficile à chroniquer ou d'en parler sans dénaturer l'œuvre. Comment retranscrire l'émotion ressentie par de simples mots? Cela est difficile mais pas impossible. Le chemin pour y parvenir est plus important que la destination, elle-même.
Avant de commencer Le cherche bonheur je me suis dit "je sens qu'il va être sympa, rapide à lire et je n'aurai même pas besoin de le chroniquer". Grossière erreur, pour la chronique tout du moins. Ce livre est une perle, une petite merveille d'émotion, de joie, de bonheur, je pourrais continuer à énumérer
tous les synonymes, cela est inutile. Vous avez compris que de lire Le cherche bonheur emplit notre coeur de chaleur humaine, d'amour, d'espoir. Il n'est pas qu'un road-movie ou une épopée touristique de deux vieillards mais une véritable histoire d'Amour. L'amour inconditionnel entre John et Ella, entre la maladie d'Alzheimer et le cancer, entre deux octogénaires. Au fil des kilomètres, nous découvrons cet amour dans toutes les petites attentions qu'un homme peut avoir pour sa femme: d'un simple mot, un simple prénom qui font rajeunir une femme, fait fondre et revivre les premières années de mariage. John est un homme comme ça.
Ella, de son côté, est une femme aimante, qui tient à son mari comme à la prunelle de ses yeux et ferait tout pour que son mari garde sa dignité. En un seul mot, c'est une femme extraordinaire.
Au fil des pages, mes larmes ont souvent accompagné mes rires – avec un père atteint par la maladie d'Alzheimer, le thème du livre ne pouvait que me toucher.
Lire Le cherche bonheur, c'était (re)découvrir mes parents: ma plus grosse crainte., le contraire s'est produit, l'AMOUR fut plus fort.
Si ce livre peut sembler "simple", non indispensable à lire, je peux vous assurer qu'une fois en main, vous éprouverez l'inverse. La magie opèrera.
Le cherche bonheur ou le livre magique et rempli d'émotions: deux choses que j'aime et ai trouvé dans celui-ci.
John et Ella sont mariés depuis soixante ans. Contre l'avis des médecins et de leurs enfants, ils entament un road-trip à bord de leur camping-car à travers la route 66. John est atteint de la maladie d'Alzheimer et Ella a un cancer.
C'est une des histoires d'amour les plus bouleversantes que j'ai pu lire jusqu'à présent. Le lien entre John et Ella, le regard que porte cette dernière sur son mari, notamment quand il redevient tout à fait lucide et conscient de qui ils sont, tout est écrit avec subtilité. Ce pourrait être larmoyant, mais c'est à la fois touchant et drôle. Ce livre
se dévore, un vrai régal !
De moments tragiques, Michael Zadoorian fait des scénettes drôles et tendres et on se surprend à sourire. Quand John prend un jeune couple pour la famille de sa fille, c'est affreux et pourtant, ça devient un bel instant émouvant. Entre Ella, John et leurs enfants, les rôles sont désormais inversés. Ce sont les enfants qui menacent les parents de les dénoncer à la police s'ils n'arrêtent pas leurs bêtises mais de part et d'autre, on sent beaucoup de tendresse. J'ai beaucoup aimé la façon dont Ella parle de son rôle de parent:
Les parents ont sans cesse l'obligation de démontrer
qu'ils sont moins crétins que ce qu'imaginent leurs enfants, même lorsqu'ils sont sortis de l'adolescence.
Il me restera de ce roman les soirées diapos porteuses de souvenirs,
Ce soir nous projetons sur sur le flanc de notre camping-car des photos des enfants qui me manquent tant, qui me manquent depuis qu'ils ont quitté la maison il y a de ça plusieurs dizaines d'année (une phrase qui me donne les larmes aux yeux rien qu'à l'écrire)
ou celle de John promenant toujours le même livre:
Il doit avoir l'impression de le découvrir à chaque fois. C'est sûr, vu comme ça, nous faisons de grosses économies sur les livres.
ou encore de John laçant les chaussures de sa femme sans qu'elle ne le lui ai demandé. Me restera surtout longtemps l'image d'une femme qui ne veut pas être séparée de l'homme qu'elle aime alors que la société ne peut lui offrir une autre solution. Il se trouve que l'an dernier, je me suis rendue compte, à travers un exemple concret, que deux personnes qui ont vécu toute leur vie ensemble peuvent être séparées faute de ne pas souffrir du même type de maladie. Ce roman a sans aucun doute touché des cordes très sensibles en moi et j'éprouve la même émotion à finir ce billet que je n'en ai eu à lire cette merveille qui est pour moi, avant tout, une superbe histoire d'amour ordinaire et l'histoire d'une femme qui se rebelle dignement contre notre société en choisissant sa vieillesse. Ceci-dit, ne craignez pas le pathos car il n'y en a pas dans ce roman, il y a de l'amour et une bonne dose d'humour.
Voilà un petit moment que ce joli titre de roman apparaît sur la blogo. J'étais tentée, Aifelle a gentillement proposée de me le prêter le temps d'une lecture et d'une virée à bord de ce camping-car idéal sur la Route mythique n°66.
Départ de Détroit pour ce couple à bord du Cherche-bonheur, leur fidèle camping-car avec lequel ils sont partis toutes les étés en vacances avec leurs enfants. D'ailleurs, certains soirs, ils se repassent leurs diapos des bons moments passés ensemble.
Quelques péripéties viennent compliquer leur voyage, mais ce couple se retrouve au fil des
kilomètres.
Un road-movie au rythme de la route 66 eu revêtement rose, souvent recouverte par la nouvelle autoroute et les magasins de souvenirs identiques. Quelques anciens restaurants subsistent, proposant du boeuf, encore du boeuf, toujours du boeuf.
Une très belle histoire d'amour et de vie qui défie le temps.
L'image que je retiendrai :
Celle des soirées diapos, un drap tendu sur le Cherche-Bonheur.
Tendresse, bonheur et tristesse
C'est un très beau roman. On suit avec délice les trépidantes aventures d'Ella et John qui décident contre avis médical de "fuguer" pour réaliser un périple en camping-car sur la route 66 entre Détroit et Disneyland en Californie. Ces deux là ont de fortes personnalités.Bravant leurs difficultés physiques, ils réalisent un beau road-trip. On est embarqué dès le début et l'on suit avec tendresse leurs aventures.
Attachants, les personnages donnent une leçon de vie. L'auteur nous donne à voir d'autres facettes du 3ème, que dis-je du 4ème âge. Forts de leur vie à deux, de leur dévorante envie de profiter, Ella et John ont décidé d'aller jusqu'au bout de leur rêve. Cette capacité à dépasser l'adversité, cette optimisme envers et contre tous, cette volonté de s'accrocher sont exemplaires, forcent l'admiration. Cela amène un regard différent sur les seniors, la vieillesse et la maladie. Tendresse face à ces "tranches" de bonheur mais aussi de tristesse, l'émotion est là et j'ai versé ma petite larme...
Outre l'aspect psychologique, l'auteur nous emmène faire un beau voyage. On vit la route 66, ses paysages, ses relais routiers, ses villes et villages, sa nature parfois hostile. Bref, un road trip à dévorer. Cela donne des envies de voyages...
En conclusion, un très bon roman que je conseille vivement.