Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En mars 1994, Claude Marthaler quitte la Suisse à vélo dans le but de rejoindre le Japon deux années plus tard. Il fait partie des premiers Européens...
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En mars 1994, Claude Marthaler quitte la Suisse à vélo dans le but de rejoindre le Japon deux années plus tard. Il fait partie des premiers Européens à traverser seul l'ex-URSS qui vient à peine de s'ouvrir au tourisme individuel, avant de gagner les hauts plateaux tibétains qu'il sillonne longuement. Au chant des roues de son vélo, il se laisse gagner par l'ivresse de l'aventure et, en 1997, s'envole du Japon pour l'Alaska. Il pédale jusqu'à l'océan Arctique et repart vers le Sud par les Montagnes Rocheuses et la cordillère des Andes, atteignant Ushuaia en mars 1999. Puis, il prend l'avion pour Le Cap d'où il remonte toute l'Afrique, traversant le Congo démocratique en pleine guerre et le désert du Sahara par la Mauritanie. Il boucle finalement son tour du monde en juin 2001, au terme de sept années, ayant parcouru 122 000 km et visité 60 pays. Les régions traversées n'ont pas été choisies pour leur facilité : les plus hautes pistes du monde, les déserts les plus arides et les hivers les plus rigoureux... Au-delà de l'exploit physique que représente son périple, Claude Marthaler nous restitue d'une manière très vivante son mode de vie nomade et solitaire. Il met en évidence avec beaucoup d'humanité ses contacts chaleureux avec les populations, la découverte des différentes cultures, mais aussi comment il a surmonté les obstacles administratifs, par exemple en " prolongeant ", lui-même son visa en URSS, ou en prenant les pédales à son cou pour échapper à la police chinoise...