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Jeune veuve, Viola Wither est contrainte de quitter Londres pour emménager chez son austère belle-mère dans sa demeure de l'Essex. A vingt et un ans, elle y voit ses raves romantiques s'évanouir et son caractère enjoué bridé par l'ennui et les conventions. Pourtant, au mépris des convenances, l'intrépide transgresse les codes : elle flirte avec Victor Spring, son amour de jeunesse, quand celui-ci est sur le point de se marier.
La bucolique campagne anglaise, les bals grandioses, les passions déraisonnables, la cruauté des rapports sociaux - Le Bois du rossignol est une savoureuse et féroce étude de moeurs, une comédie pétillante et poivrée, dans la lignée d'une Jane Austen qui aurait revisité Cendrillon.
Sans plus
Viola est une jeune veuve sans argent. Elle est jolie et charmante. Mais reste toutefois assez naïve. C'est une héroïne atypique, un brun écervelée. Le genre de protagoniste amusant à découvrir. Pourtant le résumé reste un peu trompeur : il ne s'agit pas simplement de Viola mais de l'histoire de l'ensemble des personnages. Viola sert de fil conducteur pour découvrir la vie des autres protagonistes. C'est un récit bien plus complexe. Stella Gibbons nous fait ici un descriptif de la société des les années 1930 : le système de classe qui la régie, la différence pécuniaire existante entre eux, le manque d'opportunités pour les femmes parmi d'autres sujets abordés. C'est un récit assez riche qui, pour ma part, manquait parfois de dynamisme. La rythme de l'intrigue me paraissait un peu lent. De plus, il m'a semblé être loin du style des romans de Jane Austen que j'espérais trouver en abordant ce récit. L'ensemble s'approche plus d'une réécriture ironique du conte de Cendrillon.
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2014/12/le-bois-du-rossignol.html